À Angers, un drame familial s’est joué en octobre 2020. Un homme a été condamné pour avoir ôté la vie de sa compagne Maëlys, âgée de 26 ans. Cette décision aurait été prise en plein désarroi après que celle-ci ait exprimé le désir de le quitter. Cette affaire, qui s’est tenue devant la cour d’assises du Maine-et-Loire, a révélé des facettes sombres d’une relation qui avait pourtant commencé sous de bons auspices.
Les faits de l’affaire Maëlys assassinée à Angers en octobre 2020
Après avoir commis l’irréparable, cet homme d’une trentaine d’années n’a pas cherché à fuir ses responsabilités. Le 29 octobre 2020, il a appelé la police lui-même pour avouer avoir étranglé sa compagne, Maëlys, âgée de 26 ans. À l’arrivée des secours, ils ont découvert le corps sans vie de la jeune femme sous une couette dans le lit conjugal de leur domicile situé à Angers. Selon les dernières infos sur les actus juridiques, l’accusé, qui s’est décrit comme quelqu’un de « discret » et « très calme » avec une enfance « heureuse », a été jugé et condamné à vingt ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté de dix ans et un suivi socio-judiciaire pendant huit ans.
Un meurtre tragique suite à une relation amoureuse qui battait de l’aile
Selon les témoignages, le couple avait été formé à la suite d’un “coup de foudre”. Cependant, la relation a commencé à se dégrader après la naissance de leur second enfant, et la situation a été exacerbée par les périodes de confinement successives. L’avocat général a souligné l’existence de « violences psychologiques certaines » et a suggéré la possibilité de violences physiques, affirmant que le confinement avait « aggravé la situation ».
L’accusé a évoqué une certaine distance avec sa compagne, qu’il disait souvent “dans sa bulle”, en jouant aux jeux vidéo. Se sentant délaissé, il a admis l’avoir trompée à deux reprises dans l’espoir de la “faire réagir”. De plus, il a épié ses interactions en ligne avec d’autres joueurs, allant jusqu’à fouiller son téléphone. Le jour fatidique où elle lui a annoncé sa décision de le quitter, submergé par la « fatigue, les sentiments, la colère », il a commis l’acte fatal.
Cette tragédie a mis en lumière les conséquences désastreuses que peuvent avoir les tensions familiales exacerbées, en particulier dans le contexte du confinement. Elle rappelle également l’importance de prêter attention aux signes avant-coureurs de violences dans les relations et d’offrir des voies de sortie et du soutien aux personnes en danger.
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