L’univers sportif et le monde politique français se sont récemment retrouvés dans une tempête médiatique impliquant le célèbre footballeur Karim Benzema et le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Des allégations lourdes de conséquences contre Karim Benzema
Suite à une publication de l’attaquant français sur X (ex-Twitter), où il adressait ses prières aux habitants de Gaza, Gérald Darmanin a déclaré sur CNews que Benzema entretenait des liens notoires avec les Frères musulmans.
Face à cette accusation grave, l’avocat de Benzema, Me Hugues Viguier, a rétorqué que c’était absolument faux. Il s’est dit choqué que le premier policier de France puisse avancer de telles allégations sans vérification.
Ces accusations surviennent dans un contexte tendu de l’actualité juridique où Benzema est souvent au centre des polémiques, que ce soit pour son refus de chanter La Marseillaise ou pour d’autres prises de position.
Suite aux allégations de Darmanin, l’avocat du joueur a indiqué que des démarches judiciaires allaient être entreprises. D’après ses déclarations, la plainte pourrait être déposée pour “injure publique”, un délit distinct de la diffamation, comme il l’a précisé.
La défense de Benzema par son avocat face au ministre de l’intérieur français
Depuis cette polémique, Me Viguier est monté au créneau pour défendre son client, rappelant notamment que Benzema n’a jamais entretenu de relations avec l’organisation mentionnée par le ministre.
L’avocat a également évoqué d’autres controverses qui ont entouré le footballeur ces dernières années. Il a notamment commenté le refus de Benzema de chanter l’hymne national, rappelant que c’était son choix personnel.
Par ailleurs, face aux accusations de prosélytisme religieux sur les réseaux sociaux, Me Viguier a soutenu que le partage de la foi par Benzema était son droit le plus strict. Il a souligné le caractère disproportionné des réactions lorsque ce partage concerne l’Islam.
Enfin, il a mentionné d’autres allégations récentes formulées contre Benzema, spécifiquement par la députée européenne Nadine Morano et le publicitaire Franck Tapiro, ainsi que les déclarations de la sénatrice LR Valérie Boyer, qui avaient suscité de vives réactions.
Ainsi, la controverse entre Karim Benzema et Gérald Darmanin met en évidence les tensions qui peuvent exister entre les sphères sportive et politique. Si l’issue judiciaire de cette affaire reste à déterminer, elle souligne une fois de plus la place prépondérante du football dans les débats publics en France.
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