Un sénégalais en situation irrégulière condamné à 25 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son ex-compagne à Mably

Dans un procès empreint de gravité, Aliou Condoul, un homme de 35 ans, a été jugé coupable du meurtre de son ex-compagne assassinée à Mably. Après trois jours d’audience intense, la cour d’assises de la Loire a prononcé son verdict, l’incriminant de façon irrévocable.

Un migrant en situation irrégulière en France condamné pour meurtre à une peine de prison de 25 ans associée à une interdiction permanente du territoire

La cour d’assises a statué sur le sort d’Aliou Condoul, reconnu coupable d’avoir ôté la vie à son ex-compagne par une attaque féroce et acharnée. Les jurés, après délibération, ont déterminé que sa culpabilité méritait une réclusion criminelle de 25 ans, soulignant la brutalité des faits qui se sont soldés par une cinquantaine de coups de couteau.

La décision de la cour ne se limite pas à la peine d’emprisonnement ; elle s’accompagne d’une mesure d’éloignement définitif. Aliou Condoul, de nationalité sénégalaise, s’est vu signifier une interdiction à vie de fouler le sol français une fois sa peine purgée, une directive qui appuie la sévérité de la sentence.

L’avocat général Abdelkrim Grini, portant la voix de l’accusation, avait requis une peine encore plus lourde de 30 ans de réclusion, assortie d’une peine de sûreté de 20 ans, mettant en avant la nature particulièrement cruelle du crime. En effet, l’accusé s’était retrouvé contraint de changer d’arme selon les récentes actus juridiques, la première s’étant brisée sous la violence des coups portés à la victime.

Des preuves accablantes à l’encontre de l’accusé Aliou Condoul

L’accusation a également souligné l’aspect dégradant et humiliant du crime, évoquant la diffusion de contenus intimes de la victime par l’accusé, un acte qui ajoute à l’horreur de l’agression mortelle. Aliou Condoul, quant à lui, a tenté de justifier son acte par une perte de contrôle suite à la découverte de la relation entre sa victime et un proche.

Face à l’accusation, la défense a plaidé la “fragilité narcissique” et les différences culturelles et religieuses de l’accusé, qui ne justifient en rien son geste mais cherchent à l’expliquer. Elle a rappelé que l’accusé s’était livré à la police peu après son acte, signalant une conscience troublée par le drame perpétré.

Du côté des parties civiles, le constat est sans appel : ce drame s’inscrit dans le schéma récurrent des violences conjugales menant à un féminicide. La mère de la victime, représentée par son avocat, a exprimé sa douleur face à une perte si brutale et si définitive.

La conclusion de ce procès ne met pas un terme à la douleur des proches de la victime, mais marque une étape décisive dans la lutte contre les violences conjugales, avec l’espoir que justice soit rendue et que de telles tragédies puissent être évitées à l’avenir.

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