Dans un scénario qui semble tout droit sorti d’un film, une yourte située dans le Finistère, habituellement associée à l’habitat traditionnel des nomades de Mongolie, s’est révélée être le théâtre d’une opération de trafic de drogue assez inhabituelle. Ce fait divers, relaté par Ouest-France, a mené à la condamnation ferme de deux individus par le tribunal de Quimper.
Quimper : une yourte servait à stocker d’importante quantité de drogue
L’affaire a été mise au jour le 17 octobre, lorsqu’une patrouille de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) a interpellé un homme circulant en voiture dans les rues de Quimper. La découverte de drogue et d’argent liquide dans le véhicule n’était que la pointe de l’iceberg.
C’est en examinant le téléphone du suspect que les policiers ont découvert une photo révélatrice : celle d’une yourte contenant une quantité importante de stupéfiants. La yourte, souvent perçue comme un choix de vie alternatif et écologique en France, s’est ainsi transformée en une cache sophistiquée pour les trafiquants.
L’Opération policière, la saisie de cannabis et les conséquences judiciaires
Deux jours après cette première interpellation, les forces de l’ordre ont investi la yourte en question, arrêtant deux individus sur place. L’intérieur de la yourte a révélé une saisie significative : 14.200 euros en espèces, plus d’un kilo de résine de cannabis, 168 grammes d’herbe de cannabis, ainsi que tout l’équipement nécessaire au trafic de stupéfiants.
Les deux hommes, âgés de 29 et 36 ans, ont rapidement été traduits devant le tribunal de Quimper. Le verdict a été sans appel : ils ont été condamnés à des peines allant de trois à quatre ans de prison, dont un an avec sursis. Cette affaire souligne la créativité parfois déroutante des réseaux de trafic de drogue en termes de moyens utilisés pour échapper à la vigilance des autorités.
Ce cas singulier démontre comment des structures a priori innocentes, comme une yourte, peuvent être détournées à des fins criminelles. Il soulève également des questions sur la surveillance et le contrôle des habitats alternatifs, souvent perçus comme des espaces de liberté, mais qui peuvent, dans des cas rares, servir de couvertures à des activités illicites.
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