Dans un événement sans précédent qui a capté l’attention internationale, l’État américain de l’Alabama a procédé à la première exécution par inhalation d’azote au monde. Cette méthode d’exécution, appliquée à Kenneth Eugene Smith, condamné à mort pour un crime commis il y a plus de trois décennies, a suscité une vague d’indignation et de débat sur la scène mondiale. L’ONU et d’autres organisations ont exprimé de sérieuses préoccupations, qualifiant cette méthode d’exécution de potentiellement tortueuse et inhumaine. Cette affaire soulève des questions cruciales sur les droits de l’homme, l’éthique de la peine de mort et les méthodes d’exécution utilisées dans le système judiciaire moderne.
Un procédé inédit et controversé dans l’exécution d’un détenu dans l’État américain de l’Alabama
L’État de l’Alabama a marqué l’histoire judiciaire en procédant à la première exécution par inhalation d’azote au monde. Kenneth Eugene Smith, condamné à mort en 1996 pour un meurtre commandité, a été exécuté dans le pénitencier d’Atmore, suscitant une vague de réactions à travers le monde. Cette méthode d’exécution, autorisée dans seulement trois États américains, a été dénoncée par l’ONU et d’autres organisations internationales comme une forme potentielle de torture ou de traitement cruel, inhumain ou dégradant. Malgré les appels à un sursis, tous les recours et demandes de sursis de Smith, âgé de 58 ans, ont été rejetés, y compris par la Cour suprême des États-Unis.
Indignations et condamnations à l’internationale
L’exécution de Smith a suscité une indignation mondiale, notamment de la part du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, qui avait préalablement exprimé son alarme face à l’utilisation de cette méthode inédite et non testée. La Maison Blanche a également qualifié l’utilisation de l’azote pour l’exécution de “profondément dérangeante”. Cette exécution, la première de l’année aux États-Unis, a été réalisée dans un contexte où la peine de mort est de plus en plus remise en question aux États-Unis, avec 23 États ayant aboli la peine capitale et six autres observant un moratoire.
L’exécution de Kenneth Eugene Smith par inhalation d’azote en Alabama a non seulement marqué une première mondiale, mais a également relancé le débat sur la peine de mort et les méthodes d’exécution aux États-Unis et dans le monde. Face à l’indignation internationale et aux préoccupations concernant la conformité de cette méthode avec les droits de l’homme, cette affaire pourrait inciter à une réflexion plus approfondie sur l’avenir de la peine capitale et sur les pratiques judiciaires en matière d’exécution.
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