Dans une décision significative, la cour criminelle de Gironde a condamné Yéro Ba, un artiste de rue d’origine mauritanienne, à une peine de douze ans de prison pour le viol d’Océane, une étudiante bordelaise, survenu le 29 juillet 2021. Cette sentence intervient après une longue et éprouvante procédure judiciaire pour la victime.
Viol à Bordeaux : une décision de justice implacable contre l’auteur des faits
Océane, 23 ans, a exprimé un sentiment de soulagement et de justice rendue à l’annonce du verdict. L’agression, qui avait eu lieu sous la menace d’un couteau dans un parking souterrain de Bordeaux, avait été interrompue grâce à l’intervention courageuse d’une automobiliste. Océane, secourue à temps, a vécu dans la crainte depuis l’incident, surtout après avoir recroisé son agresseur dans les rues, suite à sa libération non annoncée en septembre 2023.
L’accusé, sans domicile fixe, avait précédemment été remis en liberté après deux ans de détention provisoire. Son casier judiciaire, déjà chargé avec 23 mentions et plusieurs condamnations dont une pour agression sexuelle en 2018, confirme sa récidive criminelle. L’expertise a révélé une dangerosité élevée, augmentant les risques de récidive.
Une procédure judiciaire retentissante
Le procès a capté l’attention publique, avec des manifestations devant le palais de justice et une forte mobilisation des associations. L’avocate d’Océane, Me Fabienne Gouteyron, a salué la décision du tribunal, soulignant son importance pour la victime et pour la protection des autres femmes.
Le procureur avait requis treize ans de réclusion criminelle, soulignant la gravité des actes de l’accusé et son impact sur la victime et la société. La condamnation comprend également une indemnisation de 20 000€ pour Océane, une interdiction de séjour en France pour l’accusé, et des obligations de suivi socio-judiciaire et de soins.
La décision du tribunal marque un tournant pour Océane, lui permettant de se reconstruire et de fermer un chapitre douloureux de sa vie. Elle partage ce soulagement avec les autres victimes potentielles, sachant que son agresseur ne représente plus une menace.
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